C’est officiellement le Mardi 3 Septembre à 18h30 que nous nous retrouverons pour le premier cours Enfants de la saison 2024/2025 suivi à 19h30 du 1er cours Ados/Adultes.
Que ce soit pour votre reprise ou pour un cours d’essai n’hésitez pas à passer nous voir au Dojo!
Cette année, nous vous proposons l’ouverture d’un cours Self-Défense!
Dans cet article, j’ai envie de développer sur les remarques et consignes que j’ai reçues, et ce qu’elles m’ont inspiré.
En ouverture, Benoit et Roger nous font un petit rappel à propos de “la trilogie JION, JI’IN, JITTE” C’était très rapide, je me permettrais donc d’apporter plus de détails pour ceux qui en auraient l’intérêt en fin de cet article
Après cette introduction “théorique” et “symbolique”, il est temps de se mettre à bosser!
Benoit DEFIVES, 6ème DAN – travailler les bases de l’enchainement phare du KATA
Le travail en répétition sur trois KIBA DACHI se retrouve dans les 3 KATA Si on souhaite simplifier le propos
pour JION, cette séquence se fait avec TEISHO UCHI, Pour JI’IN c’est avec SHUTO UCHI (avec la main en forme TEISHO) Pour JITTE, c’est avec TETSUI UCHI (avec le bras en forme SOTO UKE)
BenoÎt nous propose un travail d’étude en KIHON sur chacune des trois formes, en utilisant en plus un MAEGERI pour le KIHON issu de JITTE, qui nous oblige à nous concentrer sur la liaison au sol, avec nos appuis sur le talon (bien entendu!!!) et nous forcer à utiliser la bascule des hanches pour retrouver le KIBA DACHI
Le KIBA DACHI est utilisé pour prendre l’avantage face à l’attaquant, et rester “solide” (stabilité, ancrage, puissance développée, avec une sensation très différente de la force brute) tout en cherchant à développer le travail d’ATEMI dans un temps très bref pour prendre la maîtrise de la situation. Pour ceux qui étaient là, le fameux “Pam-Pam” 😀 L’importance de la liaison ici est faite dans le timing d’exécution de l’enchaînement. plus le temps est court, plus la séquence est efficace.
Avec ce genre de travail, tout le monde trouve son compte. Débutants comme confirmés.
Ainsi, l’approche KIHON, KATA, KUMITE (en liaison) prend un rôle également dans ce système Le KIHON sert à se contraindre pour corriger le naturel, Le KATA sert à développer et renforcer les corrections apportées Le KUMITE fait en sorte que le travail développé redevient naturel, libéré, presque facile: de l’extérieur on ne voit presque plus ce qui a été accompli dans les deux premières étapes et pourtant… On compte en dizaines d’heures dépensées pour en arriver la. C’est un des points clés du KARATE DO.
Roger MENANT, 7ème DAN – KIHON /KATA /KUMITE un travail unifié, des sensations libérées
Roger enchaîne sur un travail qui part du KATA, pour mieux s’en éloigner, on commence par utiliser une séquence du milieu de JITTE
JODAN SHUTO UKE
MOROTE JO UKE
MOROTE KOKO DORI
MOROTE JO DORI
SAGI ASHI DACHI
C’est un BUNKAI qu’il nous est donné de découvrir, et on pourrait s’arrêter à ce travail, mais comme d’habitude, le BUNKAI que Roger propose n’est qu’une illustration destinée à nous orienter sur le besoin de développer sa disponibilité pour réagir. Le travail de liaison issu du KATA consiste à rester fidèle à la structure, cette séquence porte en elle plusieurs réponses à des situations différentes. Et pour bien construire cette réponse, il faut se concentrer sur le MAAI (les réponses sont dans les KATA, et notamment lorsqu’il faut avancer dans l’attaque) et sur les armes naturelles du corps (ATEMI ou saisies pour casser la structure corporelle de l’adversaire)
Roger nous amène également à remarquer que doucement, on peut glisser de notre trilogie de KATA du jour, vers d’autres comme les TEKKI par exemple…
Encore une fois, les liaisons apparaissent entre tous nos outils… Et pour jouer un peu, on teste des sensations telles que le même travail avec un seul bras, en fermant un œil, etc… Quand c’est fait honnêtement, on comprend qu’il y a encore un autre niveau à explorer… Même si nous déjà, nous n’avons plus le temps de développer.
En conclusion
Que ce soit avec Benoît ou avec Roger, on a amorcé un travail sur trois KATA, Que ce soit avec Benoit ou avec Roger, on a dévié sur un travail KUMITE, en passant par le KIHON. Ce développement à partir des KATA dont nous avons besoin de maîtriser l’EMBUSEN, pour l’exécuter sans y réfléchir et nous concentrer sur d’autres points, amène toujours un travail extrêmement riche, sans fin;
un travail KARATE DO. Merci Benoît, Merci Roger et merci à tous mes partenaires du jour…
Et mon petit retour sur notre fameuse “trilogie de la boxe chinoise”
Histoire et influences c’est une chose très connue (au moins à partir du SHODAN!)
JION, JI’IN et JITTE sont issus d’une boxe chinoise
Les trois KATA commencent par le même salut “MING” Ce mouvement simple, plus important qu’il n’y paraît, est appelé en chinois BAO QUAN LI (littéralement « le rite de l’enveloppement de la main ») ou parfois BAO QUAN (« la main enveloppée »). Il y a des informations “mystérieuses” cachées derrière cette “salutation”
A l’entrainement, au dojo,
Le geste, comme dans la vie de tous les jours, est avant tout une marque de respect. Respect du professeur et de l’enseignement que l’on va recevoir, respect des autres, respect de soi-même.
Pour approfondir le rituel du salut, et son importance dans les arts martiaux et le KARATE en particulier, j’aimerais vous renvoyer à un article rédigé précédemment
Interprétations Une première interprétation symbolique vient du geste en lui même : une main arrête un poing. On peut directement faire le rapprochement avec BUDO et particulièrement aux idéogrammes qui dessinent “BU” « arrêter la lance » Mais attention, cette interprétation s’appelle la théorie « HOKODOME », et la recherche actuelle porte un consensus pour dire que ce n’est probablement pas le sens original de l’emploi des KANJI, cette interprétation “HOKODOME” provient d’une lecture assez moderne qui pourrait être fortement biaisée par la morale contemporaine. Le sens le plus logique, si l’on s’arrête au contexte historique de la création des KANJI, sera plutôt “marcher avec la lance” ça prend une connotation beaucoup moins pacifique que celle que nous lui donnons aujourd’hui “un vrai pratiquant n’engagera pas le combat avant d’avoir épuisé tous les moyens de calmer la situation” (sur ce point précis, je ne choisis pas, je note juste qu’il y a un intérêt fort de la recherche académique japonaise sur le sujet)
Une deuxième interprétation, encore plus symbolique et issue du taoïsme fait référence au principe du YIN et du YANG. La main ouverture est YN, négatif, elle représente, entre autres, la part d’ombre, la lune, la terre, ce qui est caché… Le poing fermé est YANG, positif elle représente la lumière, le soleil, le ciel, mais également ici le cœur. L’union de la main est du poing est donc la réunion des dualités : YIN/YANG (IN/YO en japonais), positif/négatif, ombre/lumière, terre/ciel… Ce geste devient l’expression de l’harmonie et de l’équilibre.
Un peu d’histoire A l’époque de la dynastie Qing, en Chine, les Ming formèrent une rébellion pour récupérer le pouvoir. Leur signe de ralliement était alors cette même association main ouverte / poing fermé. Ce salut permettait alors de montrer rapidement son appartenance à un même groupe, et ainsi aux rebelles de se reconnaître entre eux, mais le gste choisi est en lui même intéressant. La combinaison des caractères « Soleil » et « Lune » donne le caractère « Clarté », qui se prononce en chinois… “Ming”. Ainsi, en un seul geste, les rebelles affirmaient leur détermination “Renversons les Qing, restaurons les Ming !” et leurs convictions profondes que leur combat sera pour l’harmonie et l’équilibre des peuples. tout un programme…
JION, JI’IN et JITTE démarrent avec la salutation Ming, c’est un message fort pour ces 3 KATA du SHOTOKAN. Ils partagent également de nombreuses techniques similaires, à tel point que JI’IN est parfois vu comme un “JION bis”, moins intéressant, France JKA nous rappelle d’ailleurs qu’il n’est plus étudié dans les DOJO JKA, il faut reconnaître que JI’IN a un statut particulier, rien que par le fait que GICHIN FUNAOSHI ait tenté de le renommer SHOKYO, ça n’a pas marché, nous ne saurons pas pourquoi…
Par extrapolation, ce message nous rappelle que ces KATA sont liés, et le message de Roger et Benoît, ira plus loin en nous rappelant “pourquoi s’arrêter là? Si on travaille correctement nos katas, ils sont tous liés!”
Quand on prépare un stage en club, on discute avec la personne que nous invitons pour déterminer le thème du stage. le SKN a choisi un thème complexe avec des contraintes fortes.
“KIHON multidirectionnel, avec utilisation de URAKEN et d’un travail d’esquive : Application en KUMITE”
Le tout sur deux cours de 2h…
Le challenge que nous avons proposé à Roger MENANT, 7ème DAN expert KARATE DO, s’est très vite retourné en challenge pour les stagiaires, ce qu’on souhaitait évidemment.
Roger nous a proposé un KIHON multidirectionnel, qu’il nous a fait dérouler à droite et à gauche avec deux niveaux de difficultés et on s’en doute, les stagiaires ont pris beaucoup de plaisir.
Je tiens volontiers à disposition des stagiaires présents (avec l’aimable autorisation de Roger) la description complète du KIHON multidirectionnel – pour les gens intéressés, contactez moi à l’adresse: shotokaratedoneuvillois@gmail.com
La conception du KIHON
Le premier cours était conçu autour d’un triple objectif
Proposer un travail complet pour les ceintures de couleurs KYU
Mettre en évidence les points essentiels sur le KIHON et le KUMITE pour les niveaux 1er et 2ème DAN
Préparer des éléments qui serviront au deuxième cours prévu le lendemain matin
Le cours a démarré sur une révision de différentes esquives à partir de la position RENOJI DACHI – une position très libre et naturelle, qui permet une réaction dans toutes les directions. A partir de cette position, on peut utiliser tous les déplacements du KARATE (TSUGI ASHI, YORI ASHI, AYUMI et HIKI ASHI, MAWARI ASHI et des combinaisons).
La première étude porte sur les directions droites, gauches, devant et derrière, avec bien sûr les diagonales, mais aussi sur place, avec une simple esquive de tête!
Avec l’ajout d’une esquive ou on descend sur son poids de corps et sous l’attaque, on ajoute une nouvelle dimension haut/bas pour être quasiment complet.
Roger nous rappelle que d’autres possibilités existent, mais qu’elles sont essentiellement la combinaison de ces éléments de base.
Déjà avec ce premier travail, qui n’est pas tout à fait dans nos habitudes, on attire bien l’attention sur les principes de base du déplacement
Faire en sorte de garder sa liberté de mouvement
Bouger pour ne pas subir l’attaque
Trouver un angle et une position efficaces et solides pour gérer sa défense.
En quelques minutes, nous voila déjà plongés dans un travail dans toutes les dimensions de l’espace…
Ensuite, on découvre tranquillement les différents blocs de travail, avec les applications en KUMITE correspondantes.
Ces blocs de travail sont construits sur les trois positions de base, ce qui permet d’intégrer le travail dans différentes directions de manière très naturelle, pour peu qu’on ait l’habitude de travailler sur ces positions.
Les applications en KUMITE, par deux, sont l’occasion pour Roger de rappeler un principe essentiel pour la progression: quand on est en situation d’étude, il faut savoir laisser tomber le stress de l’opposition, et faire confiance à son partenaire, qui doit lui proposer la meilleure attaque possible (en termes de précision, de puissance, de vitesse) avec un parfait contrôle. TORI et UKE travaillent ensemble pour progresser!
Pour donner d’autres pistes de travail à reprendre en club et dynamiser les échanges et augmenter l’intensité, Roger nous invite à travailler l’enchaînement complet des blocs, par deux, par trois, par quatre… à droite et à gauche.
Enfin, après une révision de l’enchaînement lentement, en respiration et à pleine puissance, la fin de la première partie du stage est annoncée.
Dimanche matin: deuxième cours, le niveau monte.
Dès le départ, on annonce la couleur, le programme sera plus compliqué qu’hier avec un niveau de difficulté prévu pour un niveau de 3ème DAN et jusqu’au 6ème DAN. Le KIHON du jour est conçu en 8 blocs, chacun des blocs introduisant une approche différente de la gestion de la distance, et de la gestion des niveaux d’attaque et de défense.
On démarre par le premier bloc, pas très compliqué, mais déjà riche d’enseignements.
La position de départ est RENOJI DACHI qui, on l’a déjà dit, permet une grande liberté dans les déplacements.
On continue sur les blocs 2 à 8 avec à chaque fois, une mise en application sur le même modèle qu’hier, d’abord par deux sur chaque bloc, puis par trois pour les blocs 2 et 3, puis par quatre, cinq etc… nous nous retrouvons très vite à un travail HAPPO KUMITE sur les mises en application de nos blocs de KIHON
Avec ces 8 blocs, Roger nous fait couvrir toutes les directions de la rose de vents; on peut difficilement être plus multidirectionnel !
Des points de détail pour des messages importants.
Dans chacun des blocs, on prend le temps d’insister sur des points essentiels.
L’attaque de UKE est proposée par Roger, pour faciliter l’exercice, mais il nous invite à constater et nous démontre que l’usage d’une garde appropriée et réfléchie sur la même technique de défense nous permet de gérer n’importe quelle autre attaque, y compris à différents niveaux
Le travail par bloc impose une sortie de la distance à la fin de l’échange, mais ce recul se transforme aisément en un déplacement permettant de gérer la distance pour l’attaque suivante, on gagne un temps sur l’attaque et on est fort sur la défense!
Le travail du HIKITE est mis à l’honneur avec des saisies qui permettent de créer très simplement un déséquilibre à l’adversaire qu’il faut exploiter avec l’autre main, c’est directement induit du travail à deux mains qui est obligatoire sur n’importe quelle technique
Ce travail à deux mains, et avec le HIKITE, permet avantageusement de travailler des amenées au sol, si l’on en ressent le besoin et pour peu qu’on garde ZANCHIN pour un travail tactique : nous n’avons pas qu’un seul adversaire!!! Il ne faut pas exagérer le travail nécessaire sur un adversaire si cela donne un avantage à un autre adversaire!
Et enfin, peut-être le plus important. la précision de l’utilisation de la technique, illustrée avec HAITO UCHI cette fois ci, on doit pouvoir décider de la zone d’impact, préférentiellement dans les points d’ATEMI, mais il ne faut pas oublier qu’il y a de multiples possibilités d’impact pour chaque arme dont nous disposons.
Du KIHON au HAPPO KUMITE, en passant par le KATA
Suite à ce stage, le plus beau constat qui nous reste à faire est que le KIHON a été construit sans copier, ni même s’inspirer, des séquences de nos KATA, il a été pensé et étudié à partir de réflexions sur des situations potentiellement réelles. Pourtant, une dernière analyse nous force à voir apparaître des similitudes dans le KIHON avec le travail de certaines séquences issues des KATA HEIAN, des KANKU, de JION et JIIN…
Ainsi, avec cette approche de la construction d’un KIHON multidirectionnel, on peut encore aller plus loin pour
Renforcer le travail du KIHON en rapprochant ce travail des tactiques enseignées par les KATA.
Renforcer le travail de nos KATA en rapprochant l’expérience construite avec les applications KUMITE construites sur le KIHON.
C’est ainsi qu’on renforce le KARATE DO, en travaillant en pleine liberté, et en réfléchissant indépendamment des carcans qui nous sont transmis depuis une bonne centaine d’années maintenant, pour retrouver les fondations qui font que les principes du KARATE DO fonctionnent depuis une centaine d’années et pour une bonne centaine d’années encore (minimum).
C’est à dire qu’il faut avoir l’intelligence de travailler hors de la tradition pour retrouver ce qui fait les fondements de la tradition du KARATE DO.
C’est la responsabilité de chaque pratiquant de comprendre et d’éclairer les conséquences de ce paradoxe
C’est aussi une nouvelle prise de conscience que tout est déjà dans nos KATA, si on les travaille assez longtemps et pas de manière bête et irréfléchie.
Nous espérons que vos vacances se sont bien passées, à la fois dynamiques et reposantes.
La rentrée est la, nous reprenons les activités le
SAMEDI 9 SEPTEMBRE 2023
à 14h pour le cours enfants au petit dojo
à 15h pour le cours adultes au grand dojo
A cette occasion, je vous propose le dossier d’inscription ici et la demande de licence ici
IMPORTANT: Comme toujours, pour un renouvellement d’inscription, je dispose des licences imprimées préremplies que vous n’aurez qu’à signer sur place.
J’insiste sur le fait qu’il est important de me remettre le reste du dossier, qui contient, en plus de la demande de licence vierge
– la fiche d’informations pour les passeports Karaté.
– la fiche d’informations médicales => elle doit être renseignée, elle remplace le certificat médical, et nous permettra d’agir correctement en cas de soucis.
– le règlement intérieur du club
et la nouvelle grille horaire mise à jour, avec un changement pour le Mardi, pour faciliter la disponibilité des instructeurs.
J’espère que les vacances furent reposantes et profitables.
Il est temps de se remobiliser pour retrouver le chemin du dojo!
La reprise aura lieu le mardi 6 septembre 2022 à 18h pour les enfants, et à 19h pour les adultes.
comme d’habitude, nous prendrons les inscriptions au fil de l’eau et nous lancerons un appel à cotisations dans le courant du mois de septembre.
Nous participerons au forum des associations neuvilloises qui aura lieu le samedi 3 septembre de 15h à 20h au complexe sportif,
Nous aurons un stand, pratiquerons des initiations, et il y aura également une démonstration.
ce moment est important pour le démarrage et il est important que le maximum de monde s’implique pour démontrer et échanger avec les curieux qui souhaiteront découvrir notre association et le karaté à cette occasion.
J’en profiterais également pour prendre les renouvellements d’inscriptions!
Nous allons pouvoir reprendre notre pratique après la pause estivale.
Nous serons donc prêts à vous accueillir à partir du
Samedi 4 septembre à 14h au petit dojo pour les enfants, et à partir de 15h au grand dojo pour les adultes
Nous prendrons les inscriptions au fil de l’eau à chaque cours
Cette année ne sera pas encore une année normale. Nous serons soumis à l’obligation du contrôle du pass sanitaire à chaque entrée dans la salle! Pour tous les majeurs dès à présent, et pour les 12/17 ans à partir de début octobre.
Il est important de noter les points suivants!
les vestiaires sont accessibles à nouveau
gardez à portée de main une version papier du pass sanitaire dans le sac de Karaté! (nous avons fait plusieurs expériences, il est beaucoup plus rapide de contrôler la version papier! ça nous permet de minimiser le temps passé à cette tâche fastidieuse
Malgré les différentes consignes sanitaires au fur et à mesure de l’année qui s’est écoulée, l’équipe éducative et le bureau ont eu à coeur de proposer le maximum de créneaux en conformité avec les autorisations qui nous étaient accordés. Ainsi, nous avons organisé des stages enfants pendant les congés de fin d’années, nous avons voulu redémarrer au dojo à chaque fois que ça a été possible, nous avons organisé des cours en plein air quand la météo nous était favorable, nous avons reculé la date de fin de saison…
Avec tout ça nous aurons réussi à assurer dans des conditions correctes, un peu moins d’1/4 des créneaux adultes (23%) auront été assurés et presque la moitié des créneaux enfants (46%)
C’est évidemment difficile de progresser dans ces conditions, pourtant, la difficulté de pratiquer régulièrement et correctement en respectant les consignes sanitaires et les différentes interdictions peut également nous aider à nous poser les bonnes questions.
Le Karaté est un chemin de vie. Différemment perçu par chacun, c’est une activité qui propose un cadre bien particulier pour avancer sur un chemin de “développement personnel”.
C’est finalement le meilleur moment de vous interroger sur vos objectifs et de remettre à plat les enjeux de VOTRE pratique du Karaté!
Pourquoi avez vous ou voulez vous démarrer le Karaté? Pour le sport? pour l’art martial? pour la self défense? pour le fun? pour faire comme au cinéma? Aucune raison n’est meilleure qu’une autre, tant qu’elle vous apporte la motivation et le plaisir.
Autre point très important. Aujourd’hui, en France, l’enseignement des arts martiaux, est essentiellement effectué au travers des structures associatives loi 1901 à but non lucratif. Par nature, les associations sont portées par des bénévoles, qui s’investissent et croient en la nécessité sociale de leur projet, dans notre cas, accompagner les personnes sur leur parcours Karaté, le plus longtemps possible dans les meilleures conditions possibles.
Ainsi, à mon sens, adhérer à une association loi 1901, c’est partager des convictions et presque un acte militant. C’est avant tout soutenir et participer aux activités pour qu’elles puissent durer dans le temps. Si demain, les règles des marchés de consommation devaient s’appliquer dans nos activités associatives, alors je crois qu’il serait très vite impossible d’envisager un avenir serein et intéressant pour le Karaté et pour nous.
Adhérer à une association, ce n’est pas acheter un service, c’est participer dans la mesure de nos ressources, en argent, mais surtout en temps et en bonne humeur 🙂 au projet global.
Le dernier cours de la saison aura lieu le Samedi 17 juillet 2021, j’espère pouvoir vous retrouver sereinement (et sans virus!) à la rentrée prochaine, en septembre, autour de notre projet d’école de Karaté, et que tout ceux qui ont, un jour, eu une première motivation, puissent la réveiller et nous rejoindre pour se challenger et nous challenger!
Les restrictions imposées par la prefecture du nord touchent uniquement les activités associatives des adultes, et ce jusqu’au 11 octobre (espérons qu’on ne jouera pas les prolongations).
Pendant ce temps, et en l’absence d’autres consignes, nous maintenons tous nos créneaux pour les mineurs.
Enfants, Les Mardis de 18h à 18h50 et Samedi de 14h à 15h
Ados, Les Mardis de 19h15 à 20h15, et Jeudi de 18h à 19h
Ce sont bien évidemment d’autres événements qui vont être impactés et pour lesquels nous n’avons pas encore de certitudes (compétitions, stages etc…)